Volière de Naïa Mùenë

Message de : Naïa Mùenë

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Message de : Ermaëlle Fyrnam.

"Bien le bonjour, Naïa.

J'espère que tu te portes bien, et que tes recherches avancent. Tout va bien de mon côté, sois-en assuré. J'ai quelques informations dont j'aimerai te faire part. Mais avant toute chose, je dois t'annoncer une mauvaise nouvelle. Hélas, je n'ai toujours pas pu rencontrer Messire Yllahorn. Et pourtant, ce n'est pas faute d'essayer. Il est très occupé, en ce moment. Mais pas d'inquiétude, j'ai d'autres choses pour toi, bien que cela ne remplace pas son expertise. Avec cette lettre, tu trouveras quelques croquis, une liste de plantes médicinales et de remèdes, ainsi que quelques extraits provenant des livres de médecine qui j'ai eu l'occasion de consulter. J'espère que cela te sera utile d'une manière ou d'une autre.

Et si Messire Yllahorn n'a pas pu me recevoir, je ne suis pas restée inactive pour autant. J'ai rendu visité à d'autres médecins, afin de recueillir leur avis sur ce que tu m'avais dis. Tu trouveras leurs expertises avec les autres feuillets. J'espère que tout cela te conviendra. Et pas inquiétude, je retournerai voir Messire Yllahorn dès que possible. Si les résultats sont concluants, je te ferait parvenir une nouvelle lettre. Tu seras au courant de tout.

Je pense n'avoir rien oublié. Si tu es de passage à la capitale, n'hésite pas à venir me rendre visite. Il est plus aisé de parler d'une telle situation à vive voix, il faut l'avouer. Toujours est-il que je te souhaite bonne chance pour la suite de tes recherches. Elles porteront leurs fruits, je suis certaine. Garde espoir.

En espérant que mes quelques recherches te seront utiles.

Ermaëlle Fyrnam."

Message de : Ermaëlle Fyrnam.

" Brûle cette lettre, je ne veux plus entendre parler de toi... "

Message de : Ermaëlle Fyrnam.

'' Bien le bonjour, mon petit.

A l'heure où j'écris ces quelques mots, je me prépare à partir pour Sinòdine. Je pense que lorsque tu recevras cette lettre, je serais déjà en chemin. Je ferais en sorte de rejoindre la ville au plus vite. Tu recevras de mes nouvelles dès que j'aurai pu parler à certains médecins. Avec un peu de chance, je pourrai aussi joindre un remède pour apaiser les maux de ta pauvre mère à mon prochain courrier. Je l'espère de tout cœur.

Fais attention à toi.

Ermaëlle. ''

Message de : Ermaëlle Fyrnam.

" Bien le bonjour, mon petit.

Comme convenu, je me suis rendue à Sinòdine. Ce voyage a été fructueux, tu pourras t'en rendre compte au vu des quelques petites choses que j'ai joins à cette lettre. J'ai envoyé deux corbeaux à ta rencontre, et j'espère qu'ils sont tous deux arrivés à destination. Les remèdes qu'on m'a proposé étaient bien trop lourds pour qu'un seul corbeau ne suffise pour te les transmettre. Si le second corbeau n'est pas parvenu à toi, précise-le dans ta prochaine lettre. Je ferai en sorte d'arranger cette situation. Tu trouveras un autre feuillet, avec cette lettre. Il s'agit de la manière dont il faut administrer les différents remèdes que je t'ai fais parvenir. Ne t'en fais pas, tout est soigneusement étiqueté. Vous n'aurez aucun problème à ce propos. Peut-être même pourriez-vous trouver certaines plantes de votre côté de la frontière. Cela vous permettra de soulager ta mère du mieux possible.

Fais attention à toi.

Ermaëlle. "

Message de : Ermaëlle Fyrnam.

" Je dois avouer que j'attendais de tes nouvelles, Naïa.

Les remèdes que je t'ai envoyé ont-ils atteint leur destination ? Ont-ils été efficaces ? Hélas, les médecins de Sinòdine n'avaient rien d'autres à me proposer... Eux-même ne savent pas encore soigner ce fléau, malheureusement...
Comment peux-tu dire de pareilles choses, Naïa ? La maladie ? A Hantonael ? Ce mal est grave, personne ne peut le nier. Mais pour le moment, nous n'avons pas remarquer de cas avérés. La méfiance des médecins nous garde de certains troubles, je suppose... Depuis la mort du Roi, ils font preuve de la plus grande prudence. Et que dire de la garde. Eux aussi sont sur le pied de guerre et même avec une patente nette, je doute que certaines marchandises puissent entrer dans l'enceinte des murailles. Je ne sais pas d'où tu tiens une pareille information, et je ne peux pas te cacher que tout cela m'inquiète, mais... Es-tu sûr de ce que tu avances ? Comment peux-tu avoir de telles certitudes ?

Fais attention à toi.

Ermaëlle. "

Message de : Ermaëlle Fyrnam.

" Mon pauvre petit,

Tes mots m'inquiètent d'avantage encore, à chaque fois que je relis ta lettre. Je ne peux pas fuir, pour des raisons qui sont les miennes. Des raisons que tu ne pourrais pas comprendre, même en mettant toute ton imagination à l’œuvre, je le crains. Je ne peux pas laisser les miens ici, et tu te doutes bien que ce ne sont pas ces quelques mots griffonnés qui me feront entendre raison. Des preuves, il me faut des preuves pour que j'accepte de tels sacrifices, pour que les miens acceptent de me suivre. La maladie est lointaine aux yeux de tous. Elle a été enfermée, en même temps que la population de certaines villes. Je crains cette situation que tu me décris, mais je ne peux pas prendre une décision aussi lourde de conséquences sans être certaine d'avoir toutes les cartes en main.

Fais attention à toi.

Ermaëlle. "

Message de : Ermaëlle Fyrnam.

" Mon pauvre petit,

Je ne pourrai que prêter une oreille attentive à ta requête, si cette dernière me semble fondée. Parle. Dis-moi tout et si tes explications me semblent convaincantes, je te promets de faire tout mon possible pour quitter la capitale et mettre les miens à l'abri. J'espère qu'il ne sera pas trop tard, au moment où tu liras ces quelques mots... Plus les jours passent, et plus cette situation m'inquiète...

Fais attention à toi.

Ermaëlle. "

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