Avatar : ”Passion” de Shepperd56 sur DeviantArt Nom : Dæmyar Prénom : Unwyn Age : 27 ans Sexe : Masculin Lieu de naissance : Karn Famille : Júba (tante/épousede Lysanthir); Lysanthir (oncle); Rhidaís (cousine); Nimue (tante,/jumelle de Seiveril); Seiveril (mère) Lieu de résidence : Partout ! Groupe : Étranger Métier / Rôle / Rang : Tailleur
Description psychologique et physique
À demi nordien dans le sang, Unwyn arbore une magnifique chevelure châtain tout d’or diapré. Les traits de son visage sont assez anguleux, et il a un petit grain de beauté coquin au coin de l’oeil gauche. Mis à part le teint, il ressemble tant à sa mère que c’en est troublant. Son regard vert et ambre est particulièrement expressif, sur et souligné par des cils très denses qui lui confère une certaine malice. Mais hélas ! Son si BEAU visage est marqué de quelques cicatrices résultant de mésaventures assez peu conventionnelles.
Pour ce qui est de sa personnalité, il est toujours tout à découvrir. L’on retiendra de lui son attrait tout particulier pour l’art, les animaux et surtout, surtout les femmes – cela dit, ça ne le rend pas moins respectueux ou respectable ! Il se présente comme poète avant d’être tailleur, et il est très fier de ce qu’il réussit. Il ne peut être concentré que sur ses propres entreprises, et a tendance à n’écouter aucun des conseils qu’on lui donne, sauf s’il s’agit de sa cousine ou de sa tante qui a diablement influencé sa vie. Aussi, il est très chanceux, ce qui peut être très énervant. Il peut se montrer aussi très égoïste et très fermé d’esprit. C’est une personne en réalité assez superficielle, mais lorsque l’on obtient un peu de sa confiance (qui voudrait obtenir un peu de sa confiance), il se révèle être un être très doux et sensible, protecteur et porteur de joie.
Description Historique
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– J’ai toujours de la peine pour ce garçon, quand je pense... – Ah ? Moi, je trouve qu’il a eu de la chance, coupa Nimue.
Lysanthir s’accouda à la barrière de l’enclos, ses yeux paternels ne quittant ni sa fille ni son neveu alors qu’ils s’appliquaient à apprivoiser une jument. Ils avaient alors 13 et 16 ans. Nimue les regardait faire, elle aussi, assise l’air nonchalant sur la clôture.
– Eh, cadet. Pourquoi tu penses à ces choses-là, tout d’un coup ? Lysanthir inspira. – Tu te souviens de la cheminée ? Et de la neige ? – Hm. Bien sûr. Le feu dans l’âtre. Et nous, on jouait avec. Et d’où te vient cette soudaine nostalgie ? – Je me disais que cela devait lui manquer aussi. À cet âge on se pose beaucoup de questions, et tu sais bien qu’il est difficile de le faire parler. Ce fut au tour de Nimue de soupirer. – Dis-moi plutôt où tu veux en venir. – ...Eh bien, il serait peut-être temps de lui expliquer ce qui s’est passé, et pourquoi est-ce qu’il a dû quitter Kartendark. Il a si peu de souvenirs. À peine eut-il terminé sa phrase que la naine prit la parole. – Détrompe-toi. Je suis certaine qu’il se souvient très bien, mais comme tu dis, c’est un garçon très secret. Il répond à ses propres questions tout seul.
La jument se cabra et rua en poussant un hennissement furieux. Les deux jeunes gens se précipitèrent hors de l’enclos, essouflés.
– Je crois que je lui ai trouvé un nom ! haleta Rhidaís avec un rire léger. Elle s'appellera Miscó.
Extrait 1:
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– Nimue ? fit une voix calme derrière la voilure de la tente.
L’intéressée leva la tête et souffla un nuage de fumée.
– Ouais ? dit-elle avec humeur. – Je peux entrer ? – Ouais. – Merci.
La naine avait beau ne pas recevoir la visite de son neveu bien souvent, elle n’en était pas pour autant étonnée, bien au contraire. Elle était cependant curieuse savoir ce qui amenait ce garçon si tôt après l’heure du souper. La petite femme tisonna les braises rougeoyantes qui faisaient chauffer l’eau de sa bouilloire. Elle laissa pendre le silence, attendant qu’Unwyn parle. Elle comprit finalement que lui-même attendait qu’elle ouvre la conversation, et parla donc la première.
– Bon. Qu’est-ce que tu veux mon grand ?
Le jeune homme semblait sur le point de vouloir dire quelque chose en permanence, ce qui était très énervant. Mais rien ne sortait de sa bouche. Nimue le regarda avec une bienveillante insistance, mais cela sembla l’embarrasser tout autant que cela le mettait à l’aise. Il se dandina un peu, assis en tailleur sur le tapis.
– Décoince-toi, tu es ridicule... Allons. Tu vois bien que je vois bien que tu as besoin de quelque chose, dit-elle en s’asseyant face à lui, portant sa longue pipe à sa bouche. Unwyn baissa les épaules. – Je ne sais... pas. La naine baissa légèrement le menton et haussa les sourcils d’un air désabusé, marquant son front des cinq superbes rides qu’elle se plaisait à appeler son “diadème de l’âge.” – Bah alors. Je vais t’aider un peu. Tu veux quoi, un conseil, une histoire ? Un câlin ? Unwyn hocha mollement la tête. Il était incapable de demander quoi que ce soit. Il fallait toujours qu’on le lui propose. C’était d’ailleurs parfois très agaçant. – Oui, oui une histoire. S’il te plaît. – Une histoire du genre… Un conte ? – Non. – Une histoire… Une histoire vraie ? Il ne répondit pas. – Une histoire… de famille..? Comme il s’installait plus confortablement, Nimue conclut que c’était ce qu’il souhaitait entendre. – Allons mon garçon, il faut être un peu plus loquace. Dis moi un mot. – Seiveril.
Nimue sourit légèrement et inclina la tête. Elle prit appui sur ses genoux et se leva pour lui servir une première infusion, tout en étudiant ce nom avec délicatesse. Unwyn prit le gobelet à deux mains. Tu feras attention, c’est chaud, l’avertit la naine avant de tirer très honnêtement sur sa pipe. Et puis hésite pas à te resservir, la nuit va être longue.
***
– Ha… Ça... explique beaucoup de choses. – Je ne veux pas que cela te fasse douter de qui tu es. Que tu te maudisses de quoi que ce soit. – Non, ça va. Je sais qui je suis. J’avais juste envie de savoir le “pourquoi”. – Tu n’es pas déçu ? Unwyn eut un sourire d’abord tout juste perceptible. – Pas le moins du monde ! Le destin n’a jamais trempé sa plume pour moi : je suis l’essence du hasard ! s’exclama-t-il en croisant les bras derrière sa tête, se dépliant l’air satisfait. – Pff. T’es fier de ta phrase hein ? Fais pas le poète. Je suis aussi sûr que ma soeur que tu as quelque chose à faire dans ce monde. Autre chose que vivre et mourir. Et autre chose que devenir Arlaüd, visiblement. Mais le destin, ça j’y crois pas.
Cela laissait finalement Nimue plus inquiète qu’autre chose. Il lui arrivait rarement de ne pas pouvoir comprendre une personne en face d’elle, mais Unwyn restait un vrai mystère. Elle venait de lui dire qu’il était le bâtard d’une maison insignifiante de Karn. Elle lui avait expliqué pourquoi sa mère avait voulu le tuer avec elle en se jetant du haut d’un pont au dessus d’une cascade en dégel. C’était donc là la conclusion qu’il en tirait ? Qu’il n’avait pas d’avenir ? Pourquoi donc cela le réjouissait-il ?
Extrait 2:
– Ordure. – Je sais Rhidaís. Je t’aime aussi. Et tu vas me manquer. Beaucoup. La jeune femme approcha pour le prendre dans ses bras un moment, une étreinte dont il n’aurait pas pu s’échapper. Elle lui aurait bien cassé une côte en cadeau de départ. La laisser, comme ça, il n’avait pas le droit. Il allait tellement lui manquer, ce petit avorton de cousin. Ce grand frère idiot qu’elle n’avait jamais eu.
Le lendemain, à l’aube il partirait pour Hentenlaüd. Il n’avait rien justifié. Il avait juste dit qu’il fallait qu’il parte, et chaque fois qu’on lui demandait pourquoi, il répondait que c’était parce qu’il en avait entre l’envie et le besoin. Pourquoi quitter cette famille qui le rend heureux, si être heureux est la raison de sa vie ? Que lui manque-t-il ? Pourquoi ne peut-il jamais se satisfaire de ce qu’il a ? Pourquoi lui faut-il toujours, toujours plus ? Comme il sentait sa détresse, Unwyn se mit à la bercer doucement pour l’apaiser.
– Pourquoi tu t’en vas…? – Je veux voir du monde. Vivre l’ineffable. Mettre les mots sur l’indicible. – Arrête de parler en vers. – Hm. Tu vois, un jours je serai vieux, et je ne pourrai plus faire ce que je m’apprête à faire. Je veux vivre sans regrets. – Tu vas faire quoi ? – Il me tarde de le découvrir. – Pff… Agngngn “je suis mystérieux, je suis poète, je suis beau” Tu m’... Tu m’agaces ! s’énerva Rhidaís en frappant son torse. Unwyn rit. – Ça t’agace parce que c’est vrai ? – ...Hélas. – Je ne suis pas mystérieux. – Tu as le don d’être irritant. Je ne pensais pas qu’on pourrait élever cela au rang d’art mais toi, si, apparemment. Non, arrête de sourire. Ça s’entend et c’est insupportable. – J’aime cette façon de me dire que je vais te manquer. Rhidaís désserra son étreinte et crocha sa jambe, ce qui eut pour effet de le faire tomber. La jeune femme remonta ses manche tandis que son confrère se relevait. – Mais..! – Tu ne laisserais tout de même pas battre par une fille ? Unwyn plissa les yeux. Ses yeux trop fiers qui disaient “non”. L’on aurait dit deux oursons chamailleurs. Le combat était très équilibré. Ils connaissaient leurs points faibles. Mais l’issue de cette bagarre leur importait bien peu. C’était la dernière fois qu’ils avaient l’occasion de jouer. – 1... 2... 3... 4... 5 ! Gagné. Unwyn se redressa et tendit la main à sa cousine. Mais au lieu de s’en servir pour s’aider à se relever, elle le tira vers elle. – Viens, assieds-toi. Et il s’assit à sa droite. La nuit était belle, les astres scintillaient au dessus du désert. Assis au sommet de la dune, ils observèrent les chevaux en silence. Ces bêtes, si libres.
– Je voudrais que tu prennes Miscó pour le voyage. – Miscó ? – C’est bien, tu n’as pas les oreilles bouchées. Oui, Miscó. – Mais… – Chevauche-la. Il faut bien que quelqu’un te protège là-bas, puisque je ne serai pas avec toi. Et puis, je sais que tu l’aimes beaucoup. Et elle aussi, elle t’apprécie. – ...Je ne sais pas quoi dire. – Ni merci, ni rien. Vous vous ressemblez. J’oserai même dire que “vous êtes faits l’un pour l’autre”. Une petite brise fraîche vint jouer dans leurs cheveux. Le bruit d’un serpent à sonnette tinta à leurs oreilles. Le cristal poussiéreux du sable était tout nacré de lune. Le désert était magnifique. Unwyn soupira. – J’ai envie de pleurer, mais je n’y arrive pas. Merci pour tout Rid’. Merci.
derrière l'écran...
Pseudo : Nasharyz a.k.a Nash Age : 69 saisons Comment avez-vous connu le forum ? Félicitez Ermaëlle pour son excellente propagande Code du règlement :Validé by As
Dernière édition par Unwyn Dæmyar le Dim 9 Sep - 23:01, édité 1 fois
Sujet: Re: Unwyn, Poète à ses heures perdues Dim 9 Sep - 23:30
Tu es validé !
Bravo et bienvenue parmi nous !
Et voilà, enfin ! Au passage, très belle histoire que tu nous raconte là. J'aime beaucoup ton style d'écriture. Tu vas embellir le forum avec ton personnage voyageur Tu auras tout de suite dix belles pièces pour bien démarrer ainsi que 30 points de Force et d'Agilité également.
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